Qui décide du droit à l’erreur dans ton organisation ?

Pourquoi faut-il demander la permission d’apprendre ? Qui autorise, qui contrôle, qui fixe les limites ?
Le vrai enjeu, ce n’est pas d’octroyer un droit à l’erreur, mais de comprendre pourquoi ce droit devrait être demandé.

Dans une entreprise où tout passe par l’approbation, chacun avance à petits pas, de peur de se tromper ou de franchir une limite.
Résultat :

  • Moins d’audace
  • Moins d’innovation
  • Une équipe qui s’auto-censure

D’un point de vue anglo-saxon, l’échec n’est pas une faute mais une étape nécessaire.
Essayer, échouer, apprendre, recommencer : voilà la vraie dynamique du progrès.

Des exemples ?

  • Le Post-it : inventé par hasard avec une colle jugée ratée.
  • Le micro-ondes : découvert par accident lors de tests en laboratoire.
  • Le Coca-Cola : d’abord conçu comme un remède.

Un leader ne se contente pas de « permettre » l’erreur : il en fait un moteur de croissance.
Et si on transformait l’échec en opportunité d’apprendre ?

Quelques lectures pour aller plus loin :

  • Les vertus de l’échec – Charles Pépin
  • The Fearless Organization – Amy Edmondson

Deux citations à méditer :
« Peu importe à quel point tu es intelligent, tu feras des erreurs encore et encore. L’échec t’apprend à survivre lorsque tu fais des erreurs. » – Jack Ma
« Je dis souvent qu’en France, il était interdit d’échouer, et interdit de réussir. » – Emmanuel Macron

Ose apprendre par l’essai. Ose changer ta culture du droit à l’erreur.